LESLEY WARREN, DIRECTRICE, AVENIR MINIER, UNIVERSITÉ DE TORONTO
Le Sommet mondial sur l'eau dans le secteur minier 2024 a une fois de plus été un rassemblement extraordinaire de participants partageant la même volonté de transformer l'utilisation de l'eau par le secteur.
Il est réjouissant de constater la croissance de cette réunion, principalement grâce au bouche-à-oreille depuis ses débuts il y a quatre ans. Water in Mining s'est rapidement imposé comme le rendez-vous incontournable pour participer à de véritables discussions avec les praticiens en première ligne de la gestion et de la gestion de l'eau.
L'eau, ce fil conducteur (merci BHP !) qui nous relie tous, traverse tous les aspects de l'exploitation minière et constitue un point de connexion commun pour de nombreuses discussions, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur de la clôture. La crise mondiale croissante de l'eau souligne la nécessité d'un dialogue différent, plus inclusif, axé sur un système de valeurs plus large reconnaissant l'importance environnementale, spirituelle et culturelle profonde de l'eau.Les caractéristiques du Sommet mondial sur l'eau dans l'exploitation minière sont des présentations réfléchies, des tables rondes et des discussions ouvertes au public, n'hésitant pas à approfondir les détails (succès et échecs) qui incluent ces dimensions.
Cette année, une participation plus inclusive des Autochtones et des Premières Nations, ainsi que des organismes de réglementation, a permis d'élargir le débat sur l'eau à cet ensemble de valeurs plus vaste, contextualisé par des présentations fondées sur des données probantes et des tables rondes. Les sujets abordés allaient de la manière d'identifier, d'adopter et de mettre en œuvre les meilleures pratiques en matière de gestion de l'eau, aux expériences de développement de partenariats positifs entre entreprises et collectivités, en passant par la création de cadres décisionnels pour la gestion opérationnelle de l'eau par les entreprises ; et enfin au développement de technologies innovantes et à la recherche novatrice ouvrant la voie à des voies transformatrices pour améliorer les performances.Le Sommet me laisse toujours énergisé et inspiré par la volonté de partager et de collaborer de manière significative, ainsi que ravi de voir les véritables avancées qui se produisent.J'ai hâte de revoir tout le monde, espérons-le, l'année prochaine à Montréal !
Eduardo Marquez, chercheur doctorant en géochimie de la fermeture des mines, Université de la Saskatchewan
Le Sommet mondial sur l'eau dans l'exploitation minière est rapidement devenul'une de mes conférences préférées dans l'industrie minière, présentant non seulement les meilleures pratiques de l'industrie de certaines des sociétés minières les plus importantes et les plus innovantes, mais offrant également un aperçu unique des principaux défis auxquels sont confrontées les opérations du monde entier en matière de sécurité de l'eau, de gestion de l'eau et de qualité de l'eau.
J'ai été particulièrement heureux de constater une participation plus large des régulateurs et des Premières Nations à l'édition 2024, et j'espère que leur implication continuera de croître. Je suis convaincu que les défis auxquels l'industrie minière est confrontée sont mondiaux et nécessitent non seulement une approche transdisciplinaire, mais aussi une collaboration entre les sociétés minières, les universités, les instituts de recherche, les gouvernements et les communautés des Premières Nations, les organismes de réglementation et les sociétés de conseil. Plus facile à dire qu'à faire, je sais.
Quoi qu'il en soit, j'ai été ravi de voir de telles collaborations se nouer en temps réel pendant la conférence. Je garde donc une attitude positive et espère que les participants respecteront leurs engagements mutuels.Car c'est précisément l'essence même de l'exploitation minière : un engagement mutuel, pour un approvisionnement responsable en minéraux, en veillant à protéger la vie humaine et en faisant tout ce qui est possible pour minimiser l'impact sur l'environnement et maximiser sa capacité de récupération après la fin des activités minières.